En équateur, il m’est arrivé plusieurs fois de m’installer à une terrasse et d’être abordé pour savoir ce que je dessinais et qui j’étais. Ces moments sont riches et favorisent immédiatement le contact et l’échange. Il faut juste accepter de se retrouver rapidement entouré d’un petit groupe de curieux sympathiques !
Sonnez les cloches qui peuvent encore sonner, oubliez votre offrande parfaite,il y a une fissure dans tout,c’est ainsi que la lumière entre.
Léonard Cohen
J’ai vécu toute mon enfance sur l’île de la Réunion. Maintenant Ici en France , j’ai pu suivre des cours du soir aux Beaux-Arts. J’ai fait ma première exposition et même vendu quelques œuvres. Le style de dessin que j’affectionne s’appelle le doodle art.
Artiste pluridisciplinaire à l’imagination débordante, Martina F présente ses gravures sur zinc.
Des créatures bizarres, mi femmes mi bestioles, une réflexion sur la féminité et ses multiples facettes. Ou des paysages oniriques, tout droit sortis de nos rêves. Un monde étrange, parfois inquiétant, mais rassurant à la fois.
RESOUVENANCE (Du 20 novembre au 15 janvier 2023)
Un pas de côté, un rétro-pédalage, une suspension, un retour sur image… se rappeler une chose oubliée et l’exprimer à travers la transformation de la matière est une forme de renaissance.
AUTOMATIQUE Mathieu est passionné par les arts plastiques depuis toujours. Il a expérimenté de multiples techniques et de nombreux supports, du graffiti XXL dans les années 90/2000 à la gravure XXS aujourd’hui. Au fil des années, la production de visuels
Frédéric Rudant est designer d’environnement.
Après des études à l’école Boulle, à Paris, il s’installe en tant qu’architecte d’intérieur.
La pratique du dessin, toujours présente, est pour lui un acte essentiel, un profond dialogue avec la vie et le temps.
Obsédé par le trait, les textures, la répétition et l’usure.
Sur le papier, croquis accidentés se mêlent à des bouts de phrases, des notes et des matières brutes donnant lieu à des scènes intimistes et chaotiques parfois.
Je travaille dans l’urgence pour éviter de peser à mon geste.
C’est de cette manière que je me rapproche le plus d’une sorte d’honnêteté.
Sensible à l’art visuel, c’est en découvrant la technique de la linogravure que j’ai sauté le pas de produire des images.
La linogravure, dite gravure en « taille d’épargne », consiste à supprimer de la matrice tout ce qui ne sera pas imprimé.
J’aime cette technique car elle demande une gymnastique de composition. Grâce à elle, je joue sur les ombres, les lumières. Je suprerpose, je juxtapose des surfaces pleines, des surfaces vides.
Des couleurs,
des mélanges,
des formes,
des traits.
Je peins pour ne pas écrire, alors bienvenue et regardez…
