Martial SEBASTIEN

Martial SEBASTIEN

La photographie et le dessin sont indissociables de ma passion des voyages. L’expérience de se « poser » pour réaliser un carnet apporte une autre dimension et un lien particulier avec la culture du pays. En équateur, il m’est arrivé plusieurs fois de m’installer à une terrasse et d’être abordé pour savoir ce que je dessinais et qui j’étais. Ces moments sont riches et favorisent immédiatement le contact et l’échange. Il faut juste accepter de se retrouver rapidement entouré d’un petit groupe de curieux sympathiques !

Pas besoin d’être diplômé en dessin, le simple fait d’aborder la découverte sous cet angle, vous distingue du tourisme de masse. Les autochtones ne s’y trompent pas et posent sur vous un regard bienveillant.

Pour mes carnets je procède de la façon suivante, pendant le voyage j’esquisse au crayon puis je repasse à l’encre de Chine. La photo vient compléter ce travail et me permet d’avoir les repères colorimétriques pour l’ajout de l’aquarelle que je réalise le plus souvent, une fois rentré. Les impressions écrites sont volontairement relevées à chaud… dans l’instant… afin de privilégier l’authenticité.

A propos du matériel, je voyage le plus léger possible… une petite trousse d’écolier, une gomme, un critérium, trois crayons à encre de chine et deux pinceaux « aquarelle », un pour les aplats et un second plus fin pour les détails. Une douzaine de demi-godets avec les couleurs essentielles et enfin le carnet choisi pour la qualité du papier et d’un grammage d’environ 200g/m2 pour ne pas se déformer au contact de l’eau.

Comme il est difficile d’exposer un carnet de voyage, j’ai choisi l’impression des pages de l’original sur un papier de qualité. La présentation est faite par groupe de trois planches graphiques suspendues. Le choix des sujets ne respecte pas la chronologie des rencontres pour que chaque support laisse l’esprit s’évader et donne l’envie de partir…

Martial SEBASTIEN

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